UNE ECOLE alliant HISTOIRE ET MODERNITE

Ecole il y a 100 ans
Ecole de nos jours
Au XIXème siècle, l’instruction était considérée comme un luxe permettant de s’élever socialement et d’échapper ainsi aux travaux de la ferme ou de l’industrie. Un quart des ouvriers étaient des enfants, qui réalisaient en outre des travaux dangereux.
L’accès des enfants à l’éducation et l’interdiction de les faire travailler avant l’âge de 8 ans généraient une forte polémique et de grandes inquiétudes économiques et financières, les enfants étant une main- d’œuvre moins onéreuse.
En 1862 l’abbé Audras, curé de la paroisse de Saint Sorlin de Vienne, demandait à deux religieuses de la congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, sœur Marie-Louise et sœur Agathe, de l’aide pour instruire les enfants du village, soigner les malades et s’occuper de la propreté de l’église.
Notre école ouvrait alors ses portes et son pensionnat accueillait des enfants de Vienne voire de Lyon.
En effet, l’école primaire française nait en 1874 et est rendue obligatoire par la loi Jules Ferry en 1882.
Dix ans plus tard, les enfants titulaires du certificat d’étude pouvaient continuer leur scolarité jusqu’à l’âge de 12 ans. Mais 90% des enfants d’ouvriers n’avaient encore aucun accès à l’éducation.
En1902, les religieuses enseignantes sont renvoyées dans leur maison mère.
Arrive Mlle Vergne, jusqu’en 1914. Sous sa direction, l’éclairage arrive au pensionnat et la partie centrale est rehaussée. De nombreuses religieuses se succèdent à la tête du pensionnat : Mlle Pasquet de 1914 à 1952, Mme Bardin de 1952 à 1969, sœur Marie Geneviève, puis sœur Marie-Christophe.
L’établissement devient une école privée mixte.
Les effectifs grandissent. Un nouveau bâtiment est créé en 1966. Puis, deux classes de perfectionnement ouvrent.
Certains habitants du village rapportent que leurs aïeux arrivaient enfants avec leur valise et restaient au pensionnat parfois plusieurs semaines, sans rentrer à la maison familiale.
Le maire de Saint Sorlin de Vienne, Monsieur Isidore POLO, se souvient : « Je vois encore passer les sœurs dans leur deux chevaux, traversant le village ».
Les sœurs continuent aujourd’hui de soutenir l’école qui les en remercie chaleureusement !

Aujourd’hui encore, l’école La Source accueille des enfants en difficulté qui évoluent avec les autres enfants, source de stimulation pour les uns et d’empathie pour les autres.

L’école La Source est aujourd’hui un symbole de modernité, appliquant les méthodes pédagogiques dont l’efficacité a été démontrée par les neurosciences. Un grand avenir s’annonce pour l’école La Source !

La vie pastorale

L’école privée La Source est un établissement catholique dont la mission pastorale se résume en deux objectifs:

  • Accueillir tous les enfants dans le respect de leur diversité.

Chaque enfant, ainsi que sa famille, est accueilli dans son intégrité par tous et par chacun dans le respect de sa diversité d’origine, d’opinion, de croyance et de pratique religieuse.

  • Grandir à la lumière de l’évangile

Un temps de réflexion sur les valeurs et la culture chrétiennes est proposé au sein de la classe suivant le calendrier des fêtes liturgiques. Ces temps forts sont abordés en classe sous la forme d’échanges, de bricolages et chants, puis célébrés à l’église de St Sorlin de Vienne. Cette annonce de la Bonne Nouvelle se veut un moment de partage avec l’ensemble de la communauté (enfants, enseignants, parents, amis et paroissiens).

Organisme de gestion des ecoles catholiques

L’OGEC gère les moyens humains et financiers

Cette association donne une personnalité morale donc juridique à l’école.

Les enseignants sont rémunérés par le Ministère de l’Education Nationale.

A leurs côtés, l’OGEC a pour vocation d’entretenir le bâtiments et son mobilier, de gérer les moyens matériels

mener d’importants projets dans les années à venir : achat de matériel, travaux de rénovation, réaménagement des cours d’école, potager des enfants, etc.

En effet, l’OGEC gère les finances de l’Ecole.

L’objectif reste de donner à l’Ecole les moyens optimum de son action, et à nos enfants, les meilleures conditions pour s’y épanouir.